Le lapin est un petit mammifère très attachant et très sociable. Il fait partie de la famille des lagomorphes. Il se distingue du rongeur parce qu'il possède une paire supplémentaire d'incisives maxillaires. Ses dents sont toutes élodontes, c'est-à-dire qu'elles poussent toutes de manière continue. Il est donc important de donner du foin au lapin, car il use principalement ses dents en le mastiquant, évitant à ces dernières de devenir trop longues. Sa durée de vie est d'environ 8 ans, la maturité sexuelle étant atteinte à 6-7 mois chez le mâle et 4-5 mois chez la femelle. Il est principalement diurne. La femelle possède un repli de peau au cou appeler le fanon, elle s'en servira lorsque viendra le temps de faire son nid, car elle s'arrachera le poil à cet endroit pour le confectionner.
Alimentation
La digestion du lapin est caractérisée par une activité bactérienne importante. Ainsi, tout ralentissement du transit digestif favorisera une croissance bactérienne anormale et causera des problèmes de santé. Le foin de Timothy est essentiel à la diète d'un lapin, il doit être offert à volonté et être disponible en tout temps. Le foin permet également l'usure normale des dents, évitant qu'elles deviennent trop longues et qu'elles perforent la muqueuse buccale. Le foin de Luzerne, ou Alfafa, ne doit être offert qu'aux lapereaux ou aux lapines gestantes, car il contient une quantité plus importante de protéines et de calcium. Comme le lapin ne peut pas contrôler l'absorption du calcium, il s'accumulera dans l'organisme et favorisera les calculs urinaires.
Les légumes représentent le deuxième constituant le plus important de la diète du lapin. Il doit en recevoir 1 à 2 tasses par jour. Parmi ceux qui sont à offrir tous les jours, on retrouve le chou vert, le chou frisé, la romaine, la bette à carde, le bok choy, les feuilles de carotte, de navet et l'endive. Les épinards, le brocoli (feuille et fleur) la rhubarbe et le persil doivent être offerts deux fois par semaine maximum, car ils contiennent beaucoup de calcium. Les feuilles et la fleur de pissenlit sont également acceptables. Les carottes sont particulièrement sucrées alors il est recommandé de les considérer comme des gâteries (2 fois par semaine). Tout nouvel aliment doit être intégré à la diète graduellement, car les lapins ont un système digestif capricieux : un nouveau légume offert en trop grande quantité causera de la diarrhée !
La moulée n'est pas nécessaire, et elle doit être offerte en petites quantités, soit 3 cuillères à table par lapin par jour maximum. Autrement, elle apportera trop de protéines et de calcium, diminuant ainsi la consommation de foin et favorisant le développement de calculs urinaires.
Enfin, les fruits représentent une gâterie seulement et doivent être offerts en petites quantités (exemple : un quartier de pomme par jour). Un trop grand apport favorisera la surcroissance bactérienne dans le système digestif et causera de la diarrhée. Le lapin produit des selles particulières la nuit que l'on appelle ceocotrophe. Ses selles subissent un cheminement légèrement différent dans le système digestif du lapin et sont par conséquent composées d'une quantité importante de protéines et de vitamines qu'il récupère en les ingérant. Normalement, le lapin mangera les coecotrophes à même l'anus, à condition qu'il soit apte à les atteindre avec sa gueule, ce qui n'est pas gagné d'avance lorsqu'il souffre de surplus de poids. Ces selles plus molles auront alors tendance à coller à l'arrière-train du lapin et à causer des dermatites. Il est préférable d'offrir l'eau dans une bouteille, car le lapin a tendance à renverser son bol d'eau et le contact prolongé de l'eau avec la peau favorise le développement de dermatites.
Soins
Il importe de fournir au lapin une heure d'activité minimum par jour à l'extérieur de sa cage pour qu'il puisse courir et se dégourdir les pattes, limitant ainsi le développement de l'obésité. Les griffes du lapin doivent être taillées une fois aux deux semaines environ à l'aide d'un coupe-griffes. Le lapin ayant accès à l'extérieur l'été doit recevoir un traitement contre les infections parasitaires de manière mensuelle, tout comme chez le chien ! Les femelles doivent être stérilisées afin d'éviter le développement d'une tumeur utérine. La stérilisation s'effectue idéalement vers l'âge de 6 mois. Il est essentiel de contrôler la quantité de nourriture offerte afin de prévenir l'obésité.
Contention
Le lapin a une ossature plus fragile que les autres mammifères. Ainsi, il convient de toujours maintenir l'arrière-train de votre lapin lorsque vous le soulevez de terre, afin d'éviter qu'il donne un coup avec ses pattes arrière et s'inflige une fracture ou encore une luxation vertébrale. Le lapin ne doit pas être tenu par les oreilles, car cela peut endommager la peau ou causer un choc vagal, provoquant ainsi un ralentissement sévère du rythme cardiaque et même potentiellement la mort.
Régie
Le lapin doit être gardé en cage pendant votre absence, car il aime gruger tout ce qui lui tombe sous la dent. Il convient donc de le surveiller attentivement pendant ses heures de liberté. La cage doit idéalement être grillagée afin de permettre une bonne aération et doit être dotée d'un couvercle bien solide, car le lapin peut sauter et s'échapper de sa cage. Le fond de la cage ne doit pas être grillagé, car cela peut occasionner des lésions aux pattes. Il est possible d'habituer un lapin à faire ses besoins dans une litière ou dans un seul coin de sa cage. Ceci permettra de limiter le contact de ses pattes et de son ventre avec l'urine, ce qui pourrait provoquer des dermatites (infection de peau). La litière peut être composée de papier recyclé, de papier mâché ou encore de copeaux de tremble. Les copeaux de pin et de cèdre ne sont pas acceptables, car ils sont irritants pour la peau et les voies respiratoires du lapin. Le lapin ne tolère pas la chaleur, car il ne dispose pas de glandes sudoripares lui permettant de se refroidir. Ainsi, il convient de lui fournir une température ambiante de 4 à 20 degrés celcius environ, en été comme en hiver ! Les lapins sont sociables et peuvent cohabiter en cage. Par contre, les mâles ont tendance à être plus agressifs, surtout s'ils ne sont pas castrés, et il n'est pas rare d'observer des batailles pouvant entraîner des blessures graves.
Autres espèces
Le lapin ne peut pas cohabiter avec le cochon d'Inde sans qu'il y ait des risques pour sa santé, et l'inverse est également vrai. Le lapin est un porteur naturel de Bordetella bronchiseptica, une bactérie causant une infection respiratoire chez le cochon d'Inde. Ce dernier, quant à lui, est porteur de Pasteurella multocida, une autre bactérie qui cause des infections respiratoires, cutanées ou oculaires chez le lapin. Par conséquent, ces deux individus ne doivent pas partager le même environnement. Le lapin est la proie naturelle du furet, alors il ne convient pas de les mettre en contact. La simple présence du furet dans l'environnement du lapin générera beaucoup de stress.
Maladies fréquentes
Entérotoxémie
L'entérotoxémie est une condition digestive très grave. Elle est due à une croissance de bactéries qui ne sont normalement pas présentes au niveau de l'intestin du lapin. Ces dernières produisent des toxines qui vont accéder à la circulation sanguine et causer un état de choc. Le lapin manifestera les signes cliniques suivants : abattement sévère et soudain, respiration rapide et/ou exagérée et gencives rouge foncé.
Il existe malheureusement de nombreuses causes à l'apparition des bactéries dans l'intestin du lapin : prise d'antibiotiques inadéquats par voie orale, changement drastique dans l'alimentation, stase gastrique, etc. Cette condition est soupçonnée lors de l'examen général du lapin et est confirmée avec une radiographie de l'abdomen. La mise en place rapide d'un traitement est essentielle afin de freiner l'évolution de cette condition, mais s'avère être efficace seulement lorsqu'il est implanté au tout début. Elle nécessite une hospitalisation afin de prodiguer des soins via un accès intraveineux.
Stase gastrique
Le système digestif du lapin est particulièrement dépendant d'un apport riche en fibres. Une alimentation inadéquate (trop de moulée, quantité insuffisante de foin), le stress ou toute autre condition de santé entraînant de l'anorexie (calcul urinaire, tumeur utérine, pasteurellose, abcès dentaire, etc.) peut provoquer un ralentissement du transit digestif. Ce faisant, l'aliment passe plus de temps que la normale dans l'estomac, formant ainsi un bouchon constitué de nourriture compactée et de poils. Ce dernier peut interrompre le mouvement intestinal normal, causer une distension abdominale et de la douleur.
Le lapin atteint d'une stase gastrique présente des signes tels qu'une perte d'appétit, une diminution du volume de selles produites et un comportement anormalement calme. Un lapin particulièrement souffrant peut grincer des dents ou encore adopter une position particulière : il se couche de manière à ce que tout son ventre soit en contact avec le sol (position de grenouille).
Ainsi, un simple examen physique permet de soupçonner cette condition, mais elle sera confirmée par une radiographie abdominale. Le traitement doit être débuté rapidement après l'apparition des signes cliniques afin de prévenir l'obstruction digestive et la nécessité d'une intervention chirurgicale. Pour traiter la stase gastrique, il faut réhydrater l'animal, stimuler le transit digestif avec certains médicaments et fournir une alimentation assistée (gavage) ainsi qu'un analgésique. L'antibiotique fait également partie intégrante du traitement, puisque cette condition entraîne une fermentation accrue des aliments dans l'intestin, ce qui favorise la croissance exagérée de certaines bactéries présentes normalement en petites quantités.
Bien qu'il existe un traitement à la stase gastrique, il convient de rechercher la cause de son apparition afin de prévenir les récidives. Une évaluation de la régie de votre lapin pourra être faite auprès de votre vétérinaire, ainsi que certains tests permettant de détecter des conditions médicales potentiellement responsables.
Maladies de peau et parasites
Gale (mite de peau)
Sarcoptes scabei est un parasite pouvant infecter plusieurs animaux dont le chien, le chat, le cochon d'Inde, le furet et le lapin. La transmission se fait par contact direct (avec l'animal porteur) ou indirect (avec les objets ou surfaces infectées récemment). Le lapin atteint par ce parasite souffrira de démangeaisons importantes et il y aura apparition de croûtes sur la peau, situées le plus souvent aux pattes et au ventre. Le diagnostic est posé par l'identification au microscope de la mite prélevée sur l'animal avec un grattage de peau.
Le traitement se fait avec deux applications de Révolution effectuées à 30 jours d'intervalle. Il est essentiel d'isoler l'animal des autres compagnons à poils de la maison et de porter des gants lors des manipulations, puisque ce parasite peut également infecter l'homme. En effet, la gale est une zoonose et elle se manifeste chez l'homme par des plaques rouges associées à de fortes démangeaisons. Si vous suspectez cette infection, veuillez consulter votre médecin immédiatement afin qu'un traitement soit instauré dans les plus brefs délais. Sachez que vous ne pouvez pas transmettre la gale provenant d'un animal à un autre humain, mais que vous pouvez contaminer tout autre animal à poils.
Mites de fourrure
Cheyletiella parasitovorax est une mite de peau qui cause l'apparition de pellicules blanches, de zones sans poils et de croûtes sur le dos du lapin. Parfois associée à un grattage excessif, elle peut infecter l'homme et provoquer l'apparition de petits boutons rouges au site de contact, avec ou sans démangeaison. On la détecte à l'aide de l'examen microscopique de pellicules prélevées sur le lapin avec un papier collant. Le traitement consiste en une injection de médicament sous la peau, que l'on répète tous les 10 jours pour un total de deux ou trois traitements selon les résultats.
Mites d'oreilles
Psoroptes cuniculi est un parasite causant des rougeurs et des croûtes brunâtres aux oreilles du lapin. Il est souvent associé à un grattage important ou encore à des secouements de tête fréquents. Il ne faut pas retirer les croûtes, car des dommages importants à la peau qui se trouve en dessous peuvent survenir. Le diagnostic est fait par l'examen microscopique d'un frottis d'oreille et le traitement est le même que celui des mites de peau.
Puces
Le lapin est susceptible d'attraper les puces du chat, du chien et des rongeurs. Le diagnostic est basé sur la visualisation des puces vivantes sur l'animal ou encore de ses déjections. Ces dernières prennent l'apparence de virgules ou de points noirs qui laissent une trace rouge s'ils sont écrasés avec un doigt mouillé sur une surface blanche. Les puces se traitent avec une application d'un produit tel que Révolution ou Advantage.
Pododermatite
La pododermatite est une infection/inflammation de la peau sous les pattes. Elle est généralement plus prononcée aux pattes arrière et est fréquemment associée à de l'obésité, ou est secondaire à un trauma causé par un fond de cage grillagé. La litière à base de copeaux de pin ou de cèdre peut aussi irriter la peau, favorisant la pododermatite.
Le traitement de la pododermatite peut durer un certain temps et fait appel à la patience du propriétaire. Une crème antibiotique est utilisée afin de traiter l'infection bactérienne. L'hydrothérapie, quant à elle, favorise le renouvellement cellulaire pour guérir l'ulcération. L'animal doit être gardé au repos en cage pendant une période variable, selon l'importance de l'ulcération et la vitesse de guérison des tissus. Par la suite, l'exercice devient la clé du traitement puisque l'obésité est souvent en cause et que la perte de poids réduira les risques de récidives.
Il convient de surveiller l'appétit de l'animal durant le traitement : la douleur cause souvent de l'anorexie, ce qui peut provoquer la stase gastrique. Finalement, la correction de l'environnement est cruciale : retrait des surfaces grillagées et de la litière de cèdre ou de pin. Les récidives sont fréquentes lors de pododermatite, il faut donc surveiller fréquemment le dessous des pattes de votre compagnon afin de déceler le plus tôt possible un début d'inflammation.
Teigne
Chez le lapin, la teigne est causée par un champignon, Trichophyton mentagrophytes. Il cause l'apparition de plaques rondes sans poils qui ont tendance à s'agrandir. Ce champignon peut aussi infecter l'homme en causant l'apparition de plaques rouges sur la peau au site de contact, souvent associées à du prurit. Pour diagnostiquer ce champignon, il faut prélever quelques poils en périphérie des lésions et les mettre sur un milieu de culture. Il convient de limiter les manipulations de l'animal et les déplacements dans son environnement pendant le traitement. Il est important de porter des gants lorsqu'on manipule l'animal pendant son traitement. La teigne se traite avec une crème médicamenteuse appliquée sur les zones atteintes. Parfois, il faut aussi avoir recours à une médication par voie orale selon l'ampleur des lésions. Il convient de désinfecter l'environnement avec de l'imaverol dilué en proportion de 1:50.
Tumeur utérine
L'adénocarcinome utérin est une tumeur maligne qui affecte 50 à 80 % des lapines âgées de 4 ans et plus. Les signes cliniques observés sont l'apparition de sang dans l'urine, de l'abattement, de la perte de poids et de l'anorexie. Un inconfort à la palpation de l'abdomen est fréquemment observé à l'examen, parfois associé à la palpation d'une masse. La tumeur est fortement suspectée lors de certains changements à la radiographie et sa présence est confirmée lors du retrait de l'utérus et des ovaires en chirurgie. Cette procédure de routine devrait être effectuée chez toute lapine vers l'âge de 6 mois, afin de prévenir cette condition et de contrôler les naissances. Des radiographies thoraciques sont recommandées avant la procédure afin de détecter de possibles métastases pulmonaires.
Maladies respiratoires
Pasteurellos
Pasteurella multocida est une bactérie présente normalement chez le cochon d'Inde et qui affecte le lapin de nombreuses façons. En effet, cette bactérie peut causer des abcès cutanés, des pneumonies, des infections des voies nasales et des otites internes. Le lapin infecté parvient rarement à éliminer complètement la bactérie et devient porteur de l'agent à vie. Il peut donc transmettre, comme le cochon d'Inde, la pasteurellose aux autres lapins même s'il ne manifeste pas de signes de maladie. La transmission s'effectue par contact direct ou par aérosol (gouttelettes en suspension dans l'air). Les signes cliniques varient en fonction de la forme de la maladie, pouvant aller de la simple bosse sur la peau jusqu'aux sécrétions nasales purulentes, à la tête penchée sur le côté ainsi qu'à de la dyspnée (difficulté à respirer).
Le diagnostic est posé à l'aide des signes cliniques et d'antécédents médicaux, lorsque l'animal malade a été en contact avec de nouveaux lapins ou cochons d'Inde. Lorsqu'une otite interne ou une pneumonie est suspectée, des radiographies permettent de confirmer le diagnostic et d'évaluer la sévérité de la condition. La pasteurellose se traite avec des antibiotiques pendant une période variant selon la réponse de l'animal au traitement. Étant donné la persistance de l'agent chez l'animal suite à un traitement, les récidives sont fréquentes et doivent être traitées par antibiotique à chaque fois. Le stress joue un rôle important dans la récurrence des infections chez l'animal porteur.
Neurologie
Encéphalitozoon cuniculi
- Cuniculi est un parasite qui se transmet par contact avec l'urine d'animaux infectés (lapins, chats, autres) et qui peut se localiser à différents endroits dans l'organisme, provoquant alors différents symptômes. Il se loge le plus souvent au cerveau, amenant l'animal à tenir sa tête penchée sur le côté et pouvant même le faire rouler sur lui-même. On peut aussi noter un mouvement des yeux de haut en bas lorsque l'animal est immobile (appelé nystagmus vertical), ainsi que des pertes d'équilibre et une faiblesse des pattes arrière. Tous ces signes sont la plupart du temps accompagnés d’une perte d'appétit et l'animal est amorphe. Le parasite peut aussi se localiser aux reins, empêchant ces derniers de retenir l'eau du corps. L'animal urine et boit alors davantage, tout en étant également amorphe. Finalement, E. Cuniculi peut se localiser dans les yeux et créer une uvéite (infection de l'intérieur de l'œil) ou des cataractes. L'œil de l'animal changera alors en apparence : rond blanc au centre de l'œil, œil à moitié fermé, écoulements purulents ou rougeurs.
Il est important de consulter le plus tôt possible si votre lapin manifeste ces signes cliniques, car plus la maladie est traitée rapidement, moins il y a de chances que des dommages irréversibles ne surviennent. De plus, cette maladie est transmissible aux humains au contact de l'urine de l'animal infecté. Il convient donc de se laver soigneusement les mains après chaque manipulation et de limiter les contacts chez l'animal suspect. Chez l'homme, les symptômes de la maladie sont des maux de tête, une raideur à la nuque, de la douleur musculaire, de la fièvre, etc. Le traitement chez le lapin infecté est un antiparasitaire administré par voie orale une fois par jour pendant 28 jours. Il existe aussi un test sanguin permettant de vérifier si l'animal a été exposé à l'agent. Il convient également de séparer le lapin malade des autres lapins pendant une période de trois mois, puisque le parasite peut être excrété dans l'urine de l'animal infecté pendant tout ce temps. Malheureusement, certaines lésions sont incurables et l'animal peut conserver des séquelles, comme la tête penchée sur le côté, pour le reste de sa vie et ce, malgré un traitement adéquat.
Si votre lapin a besoin d’un soin qui ne peut être fait dans votre hôpital, nous transférerons son dossier vers notre équipe spécialisée du Centre Vétérinaire Laval.