Connaissez-vous la maladie hémorragique du lapin?

Cette nouvelle maladie a vu son premier cas au Québec en juillet dernier, mais existe déjà depuis quelque temps en Europe.

C’est une maladie potentiellement mortelle qui touche seulement les lapins et les lièvres; elle n’est pas contagieuse pour les autres espèces d’animaux de compagnie, ni pour les humains.

Pour vos lapins, par contre, cette maladie est très contagieuse et peut se transmettre via les vêtements, les chaussures ou n’importe quel autre contact direct et indirect.

Les études démontrent même qu’elle reste dans l’environnement pendant une longue période.

À noter qu’un lapin peut l’attraper même s’il ne sort pas dehors, si son propriétaire a des contacts avec d’autres lapins non vaccinés.

 

Quoi faire pour prévenir cette maladie?

Heureusement, un vaccin a été développé pour protéger vos lapins ! Il peut être administré à partir de 10 semaines d’âge et est efficace dans les sept jours suivant l’administration.

Comme le vaccin a été développé et testé en Europe depuis plusieurs années, nous sommes donc certains de son efficacité et de sa sécurité.

À noter qu’il faut effectuer des rappels de vaccins annuellement, afin de prolonger son efficacité.

 

Quels types de lapin devraient recevoir ce vaccin?

  • Les lapins qui sont en contact avec plusieurs autres lapins (pension, exposition, éleveur, etc.);
  • Les lapins dont les propriétaires sont en contact avec des lapins qui ne sont pas les leurs;
  • Les lapins qui ont accès à l’extérieur;
  • Les nouveaux lapins adoptés, peu importe leur provenance (refuge, élevage, particulier).

Clinique Vétérinaire Cimon • Vanier

Votre animal de compagnie est un membre de votre famille et de la nôtre, il est un meilleur ami et même un confident!

C’est pour cela que notre équipe dévouée de vétérinaires, techniciens et le personnel de soutien est toujours là, prête à s’occuper de votre animal et à vous donner les conseils les plus appropriés pour s’assurer de son bien-être et de sa santé.

Clinique Vétérinaire Cimon • Loretteville

Votre animal de compagnie est un membre de votre famille et de la nôtre, il est un meilleur ami et même un confident!

C’est pour cela que notre équipe dévouée de vétérinaires, techniciens et le personnel de soutien est toujours là, prête à s’occuper de votre animal et à vous donner les conseils les plus appropriés pour s’assurer de son bien-être et de sa santé.

Allo docteur, mon animal est malade…mais est-ce une urgence?

Petit conseil pratique pour vos animaux exotiques

Nous vous conseillons de peser votre animal une fois par semaine sur la même balance. Pour les petits animaux, veuillez privilégier une balance alimentaire ou postale, de plus grande précision. Une perte de poids de plus de 10% est un signe d'alerte d'une maladie sous-jacente et doit motiver une consultation le plus rapidement possible. Ainsi, un lapin de 1,5 kg qui perd plus de 150g représente une urgence. Pour une perruche de 30g, la perte de seulement 3 ou 5 g est déjà très inquiétante!

La plupart des animaux qui visitent notre département des oiseaux et animaux exotiques sont, dans la nature, des espèces proies. Elles masquent instinctivement leurs vulnérabilités afin de ne pas attirer l'attention des prédateurs, qui s’attaquent souvent aux animaux blessés ou malades. Cela signifie souvent que, lorsque vous vous apercevez que votre compagnon semble avoir un problème, il est en fait malade depuis plusieurs jours; et une condition qui initialement aurait facilement été prise en charge chez les autres animaux devient très vite une urgence pour la plupart des animaux exotiques.

Beaucoup de maladies entraînent une perte de poids, qui s’avère l’un des premiers signes remarqués par les propriétaires. Les espèces exotiques que nous soignons sont habituellement de petite taille. Il est donc difficile pour vous de constater une perte de poids avant qu'elle ne soit importante, même si vous manipulez votre animal fréquemment. De plus, le métabolisme élevé des animaux de petite taille accélère la progression des maladies.

Parfois, plusieurs animaux sont gardés en groupe dans une seule cage, ce qui rend difficile la surveillance d'un individu. L'animal peut donc devenir en état critique avant même que vous ne vous aperceviez qu'il est malade.

Quant à eux, les reptiles ont un métabolisme beaucoup plus lent que les mammifères et les oiseaux. Dans la majorité des cas, un reptile semblant soudainement malade est en fait une présentation aigüe d'une maladie chronique évoluant depuis plusieurs semaines ou plusieurs mois.

Bien que chaque présentation médicale soit différente, en tenant compte de ces particularités, il devient possible de comprendre l’importance et l'ampleur des signes cliniques devant motiver une consultation vétérinaire rapidement. Si votre animal présente l’un des signes suivants, nous vous conseillons de nous appeler afin de prendre rendez-vous pour une consultation le plus rapidement possible.

 

Mais est-ce une urgence?

Pour les oiseaux :

  • Si votre oiseau ne mange pas depuis plus de 12 heures;
  • Si votre oiseau ne se perche plus et reste dans le fond de sa cage;
  • Si vous n'avez pas observé de fientes depuis plus de 6 heures;
  • Si vous observez un saignement actif;
  • Si votre oiseau a de la difficulté à respirer (ce qui peut être constaté en observant des mouvements de la queue en même temps que la respiration);
  • Si votre oiseau présente des convulsions;
  • Si votre oiseau a été mordu par un chien, un chat, un furet ou un mammifère sauvage;
  • Si votre oiseau présente un prolapsus cloacal (un organe semble sortir de son « anus »);
  • Si votre oiseau semble avoir un œuf retenu;
  • Si votre oiseau n'est plus capable de poser une patte;
  • Si votre oiseau présente des régurgitations ou des vomissements. Il faut cependant noter que des régurgitations d'origine comportementales existent.

Pour les lapins et les rongeurs

  • En cas d'anorexie depuis plus de 24 heures;
  • En cas d'absence de selles depuis plus de 24 heures;
  • En cas de difficultés respiratoires, et particulièrement en cas de respiration à bouche ouverte;
  • En cas de muqueuses cyanosées (les gencives et le nez sont bleus au lieu d'être roses);
  • En cas de diarrhée;
  • En cas de convulsions;
  • En cas d'abattement important;
  • En cas de difficulté à uriner, ou si vous observez du sang dans les urines;
  • En cas de chute ou de traumatisme important.

Pour les furets

  • Si votre furet présente des signes de convulsion;
  • En cas de diarrhée, particulièrement si les selles sont noires ou accompagnées de sang frais;
  • En cas de vomissements;
  • En cas de difficultés respiratoires, et particulièrement en cas de respiration à bouche ouverte;
  • En cas d'abattement important;
  • En cas de traumatisme.

Pour les reptiles

  • Si votre reptile ne mange pas depuis plus de 3 repas;
  • Si votre reptile n'a pas fait de selles depuis plus d'une semaine (ce qui n’est pas inhabituel pour les gros serpents);
  • Si votre reptile respire la bouche ouverte;
  • Si votre reptile présente des signes de convulsion;
  • Si votre reptile a subi une chute ou un traumatisme important;
  • Si votre reptile est très abattu et ne se déplace plus;
  • Si votre reptile présente un prolapsus cloacal (un organe semble sortir de son « anus »)
  • Si la flottaison de votre tortue aquatique est « déséquilibrée ».

 

 

 

 

 

Vaccination chez le furet

La maladie du carré, communément appelé distemper, est une maladie mortelle chez le furet. Plusieurs animaux peuvent être porteurs du virus (chien, renard, raton laveur, moufette…) et le transmettre aux furets par les sécrétions nasales/buccales, l’urine, les selles et même par contact direct avec la peau. Les symptômes associés à la maladie sont une forte fièvre, de la faiblesse, une diminution de l’appétit, de la rougeur/enflure de la peau, un épaississement des coussinets des pattes, des sécrétions purulentes aux narines et aux yeux, des éternuements, de la toux ainsi que des symptômes neurologiques. Lorsqu’un furet est atteint de ce virus, il n’y a malheureusement aucun traitement possible. Il existe cependant un vaccin efficace pour immuniser adéquatement votre furet contre le distemper. Pour obtenir une bonne protection, ce vaccin doit être donné chaque année.

Il est également recommandé de vacciner annuellement les furets contre la rage, une maladie mortelle chez tous les mammifères, incluant l’humain.

Une visite annuelle chez votre vétérinaire est donc essentielle à la bonne santé de votre animal !

Sources potentielles d’intoxication chez les oiseaux

Cette liste est non exhaustive, car plusieurs sources d’intoxication sont encore inconnues à ce jour. Il est donc recommandé de ne jamais laisser votre oiseau manger ou détruire quelque chose qui n’est pas reconnu comme étant sécuritaire. Les oiseaux sont attirés par les objets métalliques, mais le plomb et le zinc peuvent entraîner des problèmes de santé graves lorsqu’ils sont consommés. Soyez vigilant lors des sorties hors cage de votre oiseau et retirez toutes les attaches métalliques de sa cage (l’acier inoxydable est sécuritaire). N’exposez jamais votre oiseau à de la fumée ou des aérosols. Après avoir fumé une cigarette, il est important de bien laver ses mains et de rincer sa bouche avant de manipuler votre oiseau.

 

Aliments

  • Chocolat
  • Caféine
  • Avocat
  • Persil
  • Oignon et légumes apparentés
  • Rhubarbe
  • Aliments salés (croustilles, craquelins,…)
  • Arachides, graines et maïs non destinés à la consommation humaine ou mal entreposés (mycotoxines)
  • Alcool
  • Aliments frais laissés trop longtemps dans la cage (contamination par des bactéries et moisissures)

Produits domestiques

  • Eau de Javel
  • Produits chimiques pour piscine
  • Produits nettoyants
  • Polis pour meuble (Pledge)
  • Protecteurs de sofa
  • Parfums
  • Éliminateurs d’odeurs
  • Nettoyants à dentier
  • Déodorants
  • Shampooings
  • Alcool à friction
  • Crayons à l’encre ou à mine

Plantes

Plantes d’intérieur

  • Herbe à panda (Kalanchoe sp)
  • Philodendron
  • Muguet (Convallaria majalis)
  • Dieffenbachia
  • Poinsettia (Euphorbia pulcherrima)

Plantes extérieures

  • Petite bardane (Arctium minus) ou « toques »
  • Ricin (Ricinus communis)
  • Choux de Chine/Taro (Colocasia esculenta)
  • Oreilles d’éléphant (Alocasia sp)
  • Jusquiame noire (Hyoscyamus niger) et autres espèces de solanacées
  • Vigne vierge (Parthenocissus quinquefolia)
  • Herbes aux goutteux (Aegopodium podagraria)
  • Algue bleue (Microcystis aeruginosa)
  • Bunge (Trichodesma incanum)
  • Clématite (Montana rubens)
  • Ergot du seigle (Claviceps purpurea)
  • Astragalus
  • Asclepia

Arbres/arbustes

  • Robinier faux-acacia (Robina pseudoacacia)
  • Flamboyant des Hyères (Sesbania sp)
  • Laurier rose (Nerium oleander)
  • Raisin d’Amérique (Phytolacca Americana)
  • Rhododendron
  • Chêne (Quercus sp)
  • Abrus à chapelet (Abrus precatorius)
  • If commun (Taxus baccata)

Plomb

  • Poids pour rideaux ou la pêche
  • Peinture à base de plomb (vieilles maisons) ou avec agent de séchage au plomb
  • Métal galvanisé
  • Bouchons des bouteilles de champagne et certaines bouteilles de vin
  • Semences de plante (enduites d’arséniate de plomb)
  • Piles
  • Prélart / céramique / plâtre
  • Culots des ampoules
  • Vitraux / verre teinté / lampes Tiffany
  • Certains lubrifiants
  • Balles de fusil

Zinc

  • Matériaux de plomberie : écrous, rondelles, boulons
  • Métal galvanisé
  • Certaines attaches de jouet ou de blocs minéraux
  • Caoutchouc
  • Pièces de 1 sou
  • Trombones
  • Pièces de Monopoly
  • Certains bijoux

Fumée et émanations

  • Cigarette
  • Foyer / fournaise
  • Barbecue
  • Aliments brûlés dans la cuisinière
  • Four autonettoyant
  • Téflon (poêle, séchoir à cheveux, fer)
  • Peinture / vernis

 

Un nouveau chat en vogue

Il saute agilement. Il est propre à la litière. Il est joueur, amical et doux. Il peut être de race angora ou rex par exemple. Il frotte son visage sur les surfaces pour y déposer son odeur. Je parle bien sûr du nouveau chat à la mode… le lapin domestique.

Il existe présentement un énorme engouement pour cet animal, que ce soit en animalerie, en refuge ou en clinique vétérinaire, où nous le voyons de plus en plus. Il est si adorable avec ses grandes oreilles et son petit nez qui bouge. « Mes enfants vont l’adorer ! », vous dites-vous… Mais la question à se poser avant tout achat prématuré : est-ce que le lapin domestique est un animal fait pour moi, mon style de vie et ma famille ?

Êtes-vous prêt?

Le lapin est un animal propre dans une litière si celle-ci est bien entretenue tous les jours. C’est un petit système digestif sur pattes ! Lorsqu’il mange, tout va bien et il est heureux. Il aura besoin de son épicerie, car il est friand de légumes qu’il doit manger à raison d’au moins une tasse par jour ou même plus, selon son poids. Il faudra également lui donner du foin de qualité à volonté, puisqu’il est essentiel à son alimentation et à l’usure de ses dents. Il devra faire de l’exercice tous les jours. C’est pourquoi il sera important de rendre les lieux où il aura accès dans la maison à l’épreuve des lapins, c’est-à-dire les sécuriser pour éviter les accidents de fil électrique ou toute autre chose qu’il pourrait vouloir grignoter. C’est un animal qui a une colonne vertébrale très fragile et des pattes arrière puissantes; il est donc déconseillé que le lapin soit laissé avec de jeunes enfants sans surveillance, puisque ceux-ci pourraient, sans le vouloir, le blesser.

Avant d'adopter votre compagnon, avez-vous trouvé votre vétérinaire?

Avant l’adoption d’un lapin, il est important d’avoir trouvé une équipe vétérinaire qui pourra le soigner, puisque ce ne sont pas tous les vétérinaires qui connaissent les particularités de cette espèce. Tout comme les autres animaux, votre lapin doit voir son vétérinaire régulièrement pour s’assurer qu’il est toujours en santé.

De plus, la stérilisation doit être envisagée. Elle réduit les comportements sexuels exprimés tel que la territorialité, elle aide à prévenir les cancers et réduit les abandons de lapereaux qui naissent aux 30 jours à raison de 4-5 par portée. Et n’oublions pas que dans la nature, le lapin est une proie. Si plusieurs animaux vivent déjà à la maison, font-ils partie de la famille de ses prédateurs ? Par exemple, le furet ne serait pas un bon colocataire pour le lapin.

Lequel choisir?

Une fois le budget planifié, l’espace aménagé, les membres de la famille bien informés et le vétérinaire trouvé, il ne reste plus qu’à chercher notre nouvel animal de compagnie.

Il existe une multitude de races de lapin, petit (nain néerlandais) ou gros (géant des Flandres), poilu (angora anglais) ou très doux (rex). Il est recommandé de bien s’informer, auprès d’un éleveur par exemple, sur la race qui vous intéresse et ses particularités (toilettage, mue, caractère, sociabilité avec les autres animaux, etc.) avant de faire un choix définitif.

Il est possible d’adopter un lapin en refuge qui aura été évalué par des professionnels. Le personnel du refuge pourra ainsi vous aider afin d’obtenir le match parfait avec votre future boule de poils.

Peu importe sur lequel s’arrêtera votre choix, évitez d’adopter un lapin à queue blanche provenant de votre jardin ! Nous avons effectivement des lapins au Québec vivant en nature. Merci de les laisser vivre leur vie à l’état sauvage, ils y seront toujours plus heureux que dans votre maison !

 

Stéphanie P.  TSAc
Hôpital Vétérinaire Blainville

Hôpital Vétérinaire de l’Ormière

Votre animal de compagnie est un membre de votre famille et de la nôtre, il est un meilleur ami et même un confident!

C’est pour cela que notre équipe dévouée de vétérinaires, techniciennes, aide-techniciennes et réceptionniste est toujours là, prête à s’occuper de votre animal et à vous donner les conseils les plus appropriés pour s’assurer de son bien-être et de sa santé.